Calculateur FFMI : Calculez votre potentiel musculaire génétique

Calculez votre propre potentiel musculaire naturel ou déterminez si quelqu’un est “natty” ou pas.

Quel niveau de masse musculaire pouvez-vous atteindre en tant que pratiquant naturel ? Ce calculateur vous donnera une estimation de votre potentiel naturel maximum pour un niveau de sèche de competition, il est basé sur les recherches de Casey Butt sur les bodybuilders naturels d’élite et de multiples publications scientifiques sur l’indice de masse sans graisse (le fameux FFMI : Fat Free Mass Index). Ce calculateur ne sera pas précis si on ne voit pas vos abdos.

Le calculateur vous indiquera également le développement relatif des différentes parties de votre corps pour les hommes. Ce n’est pas encore possible pour les femmes car nous manquons de données, mais il est possible de faire une estimations du corps entier. Vous aurez besoin d’un mètre ruban pour utiliser le calculateur

Méthodologie

Le calcul du potentiel musculaire maximal des hommes est basé sur les recherches approfondies de Casey Butt, publiées dans son livre “Your Muscular Potential”. Les personnes qui connaissent déjà son travail pourrons remarquer que ce calculateur donne des estimations différentes, généralement inférieures, à celles des autres calculateurs que vous pouvez trouver en ligne, y compris sur le site Web de Casey Butt. C’est parce qu’elles sont basées uniquement sur ses premières recherches qui sont disponibles en ligne gratuitement. Ces formules plus anciennes étaient basées sur un échantillon plus restreint d’individus ayant presque exclusivement une génétique de haut niveau (ce qui n’est pas le cas de nous tous).

De plus, les formules étaient probablement sur adaptées aux données, car le calcul de la taille maximale du bras incluait non seulement la taille du poignet, mais aussi celle de la cheville, par exemple, ce qui n’a évidemment pas beaucoup de sens en pratique.

La 4ème édition de son ouvrage a utilisé un échantillon plus important et des formules mieux adaptées à la population générale.

Bien que les formules tiennent compte du pourcentage de graisse corporelle, étant donné que la masse sans graisse varie considérablement en fonction du pourcentage de graisse corporelle, ces estimations ne sont exactes que pour les hommes dont le taux de graisse corporelle se situe entre 4 et 12 %. Des personnes plus grasses sont potentiellement capable d’atteindre des niveaux de masse musculaire plus élevés.

Pour calculer la probabilité d’atteindre naturellement un certain physique, nous avons passé en revue toutes les publications sur les bodybuilder de haut niveau et le FFMI afin de trouver des individus qui étaient A) probablement naturels parce qu’ils ont été testés pendant la période de l’étude et B) probablement proches de leur potentiel musculaire maximal génétique (parce qu’ils s’entraînent depuis longtemps et qu’ils ont un classement de haut niveaux dans des sports physique). En d’autres termes, nous avons cherché des bodybuilders naturels au maximum de leur potentiel. Les meilleures publications sont celles de Kouri et al. (1995), Mäestu et al. (2010) et Chappell et al. (2018).

À partir de l’ensembles de ces données, nous calculons la moyenne pondérée de l’indice de masse sans graisse (FFMI) et son écart-type afin d’estimer la distribution normale de la population pour la musculature maximale. Les valeurs du FFMI ont été ajustées en fonction de la taille sur la base de Kouri et al. (1995) pour tenir compte du fait que la masse humaine s’échelonne en 3 dimensions avec la taille. Pour estimer l’écart-type réel, nous avons corrigé les erreurs de mesure de la composition corporelle chez les bodybuilders mesurées par Lichtenbelt et al. (2004) en utilisant la méthode de correction des biais de Trafimow (2014).

Cela nous permet de limiter la plage de ce qui est naturellement réalisable à la variation génétique et non à l’erreur de mesure.

Avec les estimations du FFMI moyen, normalisé, naturel et maximal de la population et son écart-type réel, nous pouvons calculer le pourcentage de la population qui peut atteindre naturellement un certain niveau de masse musculaire.

Pour les femmes, seuls Chappell et al. (2018) ont fourni de bonnes données pour estimer le potentiel musculaire maximal des femmes. Ils ont estimé que l’indice de masse maximale sans graisse des femmes était probablement de 20, soit 80 % de celui des hommes. Cette estimation est étonnamment plausible. Dans notre formation Bayesian nous avons montré que les hommes et les femmes peuvent gagner du muscle au même rythme relatif. Sur la base d’un vaste ensemble de données recueillies par Schutz et al. (2002) dans “Nature”, les femmes non entraînées ont un FFMI moyen de 15,4 contre 18,9 pour les hommes, soit un rapport de 0,81.

Ce ratio reste relativement constant dans divers sports de force sports (Santos et al. 2014, Healy et al. 2014). En moyenne, dans l’ ensembles de données avec des individus non entraînés, des athlètes physiques, des gymnastes, des athlètes et des athlètes de haut niveau de tous les sports combinés, le ratio est à nouveau de 0,81. Avec cette estimation, nous avons calculé un FFMI normalisé par sexe, qui nous permet d’estimer le pourcentage de probabilité que le physique d’une femme puisse être atteint naturellement en se basant sur les mêmes normes que celui des hommes.

Bonne estimation à tous !